Journées patrimoine les 15 et 16 septembre 2012
Visite de la boucherie philosophique
avec 4 animations dans l'esprit des années 1950
Visite de la boucherie
Décor sélectionneé par Film France
Seul décor en France avec une boucherie restaurée année 1950.
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Animations prévues
Elle vous invite donc à découvrir
peintures de Jean-Pierre Mercié
Artiste peintre qui expose dans sa galerie
Exposition éphémère de dinky toys préparée par Pierre Schirrer,
Amoureux de ces jouets
Exposition de boîtes en métal publicitaires année 1950 par Régine Schirrer
Sauveteuse de patrimoine
Le thème choisi est le lien entre boucherie et épicerie
"Nous apportons le meilleur de nous mêmes"
Plaque émaillée signée B. Moloch sur bouillon granulé Maggi
"Tout acheteur d'un bocal de bouillon granulé MAGGi a droit à une réduction de cette affiche qui lui sera adressée sur sa demande par l'intermédiaire de son épicier"
Exposition de dentelles et objet de mercerie par
Jocelyne Ménager
couturière et formatrice en couture
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La preuve: les initiales de mon père sur la caisse trouvée en 2008 à plus de 500 km de là.
Nous sommes le 1er février, le chiffre un.
Le chiffre un c'est le bateleur du tarot, il a sa table posée et tous les instruments sur la table sont prêts à être mis en service.
Je suis dans la situation de ce bateleur, j'ai tous les éléments, il suffit que je mette ces éléments en mouvement.
La boucherie philosophique : bouche-rie.
Bouche qui rit. Une bouche qui rit est une bouche qui est satisfaite. Qui goûte la bonne nourriture.
Qui a du plaisir, de la joie et qui se réjouit. C'est une bouche qui rit.
C'est une boucherie qui vit.
De là, il n'y a qu'un pas entre en-saigner, le sang, la vie
et en-seigner, la nourriture spirituelle qui donne vie.
Ainsi est née dans mon esprit la boucherie philosophique.
De nourriture terrestre à nourriture spirituelle, il n'y a qu'un pas.
La boucherie à l'époque de mon père était un lieu où il faisait bon.
Les produits étaient de qualité, ils étaient transformés avec amour et savoir-faire. C'était un lieu d'échanges, de partage, de confidences. Un lieu de chaleur humaine.
C'était l'époque où l'on faisait crédit. Ce lieu de nourriture, ce lieu d'échanges, a été fermé comme bon nombre de petits commerces de proximité.
Il a été entièrement vidé de son contenu, désossé c'est le terme qui convient en l'occurrence.
Et ceci depuis 1985.
Les circonstances ont fait que maman a été mise en maison de retraite pendant 8 années.
Les fonds étant épuisés, je devais vendre le dernier bien qu'il me restait. La boucherie.
Mais avant de la donner, car c'était le mot de donner aux institutions, j'ai décidé de faire un acte de psycho- magie.
J'ai demandé dans ce moment de profonde détresse à l'univers plus précisément la vierge, l'inspiration, l'aide, la force et le courage, pour lui redonner son lustre d'antan.
C'était une idée folle, car il restait la devanture rouillée, les murs et le carrelage.
Tous les éléments se sont mis en mouvement instantanément. Il serait long de raconter tout cela par le menu, mais concrètement les choses se sont mises en place. Les aides sont venues, j'ai pu trouver les éléments qui ont permis de recréer le décor.
J'étais totalement mobilisé pour la recréer. J'ai organisé pour les journées patrimoine 2008, la restauration et ayant commencé en 2007, une petite fête en invitant tous les gens du village qui avait connu mes parents.
Personne n'a vu que ce lieu avait été entièrement restauré. Toutes les personnes m'ont seulement dit : il est ou le boucher ?
J'ai souri et j'ai dit qu'il était parti dans un autre monde mais qu'il était très content de les voir la tout réunis dans "sa bouche vie."
L’évènement se passait en Dordogne, et maman était à la maison de retraite dans le perche.
Quelques jours plus tard lorsque je suis retournée, je ne l'ai pas revue vivante. Elle a fait sa transition dans la plus parfaite sérénité.
J'ai dû organiser ses obsèques, dans la rapidité et pour le discours je lui ai raconté tout ce que les anciens du village avaient dit.
C'était émouvant, et c'était aussi le début d'une autre histoire.
En 2010 une réalisatrice de films est passé.
Elle m'a remis une carte pour que je fasse le nécessaire pour que ce lieu devienne un lieu comme décor de cinéma.
Il est devenu décor chez film france en juillet 2011
Ce que je sais avec certitude, c'est que la loi de l'attraction est un phénomène réel. Il obéit à des lois bien précises. Il y a aussi une force qui nous dépasse que l'on peut nommer Dieu, l'univers, selon sa croyance. Mais cette force est là c'est le grand architecte qui a conçu l'univers. En se référant à lui on rentre dans la 3e dimension et ce n'est que du bonheur. Je veux simplement à partir de mon expérience faire connaître ce lieu dans le monde entier et donner mon témoignage sur la loi de l'attraction.
Cette histoire de boucherie philosophique est le symbole parfait de la loi de l'attraction.
La loi de l'attraction c'est la matérialisation de notre pensée.
J'ai un désir, j'y pense et la loi de l'attraction déploie et orchestre tout se qui a besoin de se produire pour la réalisation de mon désir.
En vérité les choses se sont passées exactement de la sorte.
L'univers a été le chef d'orchestre.
Dès que l'idée de restaurer ce lieu a été conçue et nourrie par des pensées de joie et d'enthouisasme, les éléments sont venus à moi pour la réalisation.
Exemple le plus frappant : j'ai trouvé la caisse de la boucherie avec les initiales de mon père à 500km du lieu
Et tout a suivi jusquè à l'inscription comme décor pour le cinéma.
je vais raconter l'histoire pour faire le lien entre en-saigner et en-seigner
Roger Mercié, l'homme qui rêvait d'être re-connu, maître dans son royaume, la boucherie. Étonnant l'évolution karmique de cette maison magnifiquement restituée et devenue site répertorié pour le 7ème art.
Le 23 septembre 2011, annonce de la sortie du livre « Louchebem », un événement littéraire et gastronomique, commandité par la confédération française de la Boucherie.
C’est à l’occasion de la journée nationale de la Gastronomie française, que l’annonce de la parution prochaine de ce journal exceptionnel, réalisé par Valérie Solvit, a été faite.
Quelques mots de présentation ne sont pas superflus :
C’est, depuis des lustres, le premier hommage rendu à une profession aimée des français.
Avant ce « Louchebem », jamais la presse ni les médias n’avaient mis cette profession à l’honneur, c’est chose faite aujourd’hui !
C’est également un hommage littéraire. Quatre écrivains, linguistes, historiens, intellectuels, philosophes et personnalités diverses qui évoquent le métier de boucher et nous font entrer dans ce monde de la viande avec leur langage, leurs propres souvenirs et leur imaginaire, en nous dévoilant tout leur talent.
Ce Louchebem, nous le dégusterons, comme ceux qui l’ont écrit en savourant les viandes dont ils parlent.
Au fil des pages de ce livre, nous découvrirons notre relation à la viande, profondément ancrée en chacun de nous, une matière vivante unique qui développe en nous des affects, des sensations, des croyances, des nostalgies oserais-je dire, des fantasmes de tous ordres.
C’est enfin un réquisitoire concret pour la défense, d’un métier, d’un artisanat aujourd’hui menacé par l’industrie à la chaîne qui engendre la mal- bouffe et nous fait oublier, le bon, le beau, des artisans au service de la population, dans des endroits de proximité, où l’on retrouve cette convivialité oubliée et gommée par la froideur de ces grandes surfaces sans âme.
Dans le même temps, création d'une vidéo le 17 septembre 2011 présentant la boucherie philosophique ((Philosophie veut dire en-seigner, en-saigner), ancienne boucherie restaurée année 1950 classée pour le cinéma et la télévision.
Dans le Périgord noir, à La Bachellerie, région de tradition et de bonne chère.
Un lieu, où le public retrouve son passé, ses racines et ce besoin d'un retour aux sources. Besoin du contact humain, de la présentation de la pièce de viande, du goût retrouvé.
Ces deux évènements signent ce besoin de beau, de bon, de chaleur humaine.
Voilà le discours tenu par les quelques 200 personnes qui ont visité la boucherie philosophique pour les journées du patrimoine.
Le livre Louchebem redonne tout son lustre au métier de boucher, un métier qui était artistique.
La boucherie restaurée année 1950 qui rappelle le lieu où tout "se passe".
Deux évènements concomitants qui allient la littérature et le cinéma.
Le hasard, me dira-t-on, je n'y crois.
Plutôt un signe que l'univers choisi pour se manifester de façon incognito.
Un guide sur ma route : Monsieur Roland Pinson,âgé de 80 ans et toujours en exercice à Chartres.
Sa parole salvatrice : si vous restaurez la boucherie de votre père, vous allez passer dans la troisième dimension et ce n'est que du bonheur.
Et je ne suis pas au bout de mes surprises.
La confédération française de la boucherie a accueilli favorablement la création de la boucherie philosophique classée pour le cinéma et la télévision.
Un reportage est en cours de réalisation. Il va être diffusé à tous les bouchers de France dans la rubrique patrimoine. De quoi lui redonner une deuxième vie.
Un projet pour un tournage est en cours. Merci l'univers pour ce merveilleux signe.
Bonne année 2012, l'année de tous les bonheurs.
Le bilan de ces journées a été pour nous, riche d'enseignement.
Tout s'est déroulé comme si une intelligence supérieure orchestrait les évènements.
Samedi 17 septembre 2011 une équipe est venue faire une vidéo pour présenter la création de la boucherie philosophique.
Nous avons bénéficié de trois supports médiatiques :
radio bleue, programmation internet et articles de presse.
Dans le même temps deux évènements important ont eu lieu à l'église face à la boucherie.
Les noces d'or d'un couple de bachelier et l'arrivée d'un nouveau prêtre qui a réunie tout le canton de Terrasson avec la présence de l'évêque pour la célébration de la messe du dimanche.
Pierre Schirrer a joué à l'église de façon intromptue pour ces deux occasions à la demande du frère Niaussat et du nouveau prêtre.
L'ensemble de ces évènements a drainé plus de deux cents cinquante personnes sur le week-end.
L'exposition de peinture de jean-Pierre Mercié , a été un franc succès.
Ses oeuvres ont été très apprécié du public.
Et un de ses tableaux: le bouddha d'or au sourire énigmatique a trouvé preneur.
La boucherie philosophique a été un lieu d'échanges formidable.
De belles rencontres porteuses d'espoir pour la deuxième vie de ce lieu ont eu lieu tout au long de ce week-end.
Autres photos du peintre Jean-Pierre Mercié dans sa galerie privée:
Pierre Schirrer, Jocelyne Ménager etJean-Pierre Mercié ont fait visiter les lieux a un public, heureux de retrouver des visions de leur jeunesse.
Un public local et aussi venus de plusieurs coins de France en vacances en périgord
Regrets aussi d'une époque révolue.
Le métier de boucher évoqué comme un metier artistique dans l'art de préparer et de présenter la viande
Samedi soir, le vernissage a réuni les habitants du village, les amis qui nous ont aidé dans la création de cette réalisation et le docteur Moulinier, maire et président de la communauté de communes qui a fait un discours plein d'émotion et de justesse.
C'est aussi un témoignage d'espoir car j'ai vu l'univers en action pour que ce projet aboutisse.
La boucherie philosophique porte bien son nom.
Elle favorise le dialogue, l'expression d'émotions et de chaleur humaine.
Longue vie à ce lieu qui se veut un lieu d'échanges et de convialité
C'est une vraie récompense pour nous,les co-créateurs que tous ces efforts convergent dans la même direction: donner du bonheur aux gens
Pierre Schirrer vous propose un enseignement "Classique et Jazz"
pour musiciens débutants et confirmés.
Saxophones : ténor, alto, soprano, baryton.
Clarinette, clarinette basse.
Flûte, flûte piccolo, flûte alto,flûte basse.
Cours d’improvisation de jazz.
Renseignements au 06 07 02 46 22
Plus de détails sur : http://www.pierre-schirrer.com rubrique "Cours de Musique".
Pierre Schirrer et l'Orchestre Louisiana from Odile Daudet on Vimeo.
Présentation de la boucherie philosophique filmée le week-end des journées du patrimoine les 17 et 18 septembre 2011 :
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